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communauté de communes de l’Ain, associant 14 communes et 14 600 hab. sur 17 060 ha. Jujurieux (siège) et Pont-d’Ain dépassent 2 000 hab.
Boyeux-Saint-Jérôme (360 hab., 1 694 ha dont 790 de bois) est à 6 km ESE de Jujurieux à 530 m, au-dessus de la vallée encaissée du Riez, au fond de laquelle est le hameau de Saint-Jérôme, au sud. La commune de Saint-Jérôme (Vinavaux en 1790) a pris le nom de Boyeux-Saint-Jérôme en 1879. Au nord, château perché et hameau de Châtillon-de-Cornelle. Au NO, hameau de Cornelle, grottes avec champignonnières, gros hameau perché de Poncieux. Au SE, grotte dite Balme de Plaoutry. La commune a quelques vignes de l’appellation vins-de-bugey-cerdon. Elle a gagné 80 hab. après 1999.
Saint-Jean-le-Vieux (1 860 Saint-Jantets, 1 533 ha dont 355 de bois), 2 km au SO de Jujurieux, se signale par le château de Varey, issu du 13e s. mais refait au 19e s. dans un style à demi-médiéval, avec de grandes terrasses; il est au-dessus du village, à l’entrée des gorges de l’Oiselon, affluent du Riez, et abrite un centre de rééducation psychopédagogique (itep) pour enfants et adolescents. La commune héberge aussi un gros établissement des meubles et sièges Roset (120 sal.). La population communale, supérieure à 1 600 hab. au 19e siècle, est descendue à 1 000 en 1975 et remonte depuis; elle a gagné 340 hab. après 1999 (+22%).
Priay (1 200 Priaysiens, 1 577 ha dont 575 de bois), 13 km OSO de Jujurieux sur la rive droite de l’Ain, a une usine de plasturgie Styl Monde (65 sal.); gros hameaux diffus de Bellegarde et les Carronnières au nord. Priay n’avait pas 800 hab. en 1982; elle n’en a guère gagné après 1999.
Varambon (650 Varambonnais, 799 ha dont 241 de bois) est sur la rive droite de l’Ain, juste au SO de Pont-d’Ain; château de Boissieu sur le relief. L’A42 y traverse l’Ain. Elle a gagné 250 hab. (+62%) depuis 1999.
Neuville-sur-Ain (1 820 Neuvillois, 1 979 ha dont 545 de bois), est à 8 km NNO de Jujurieux, 6 km NE de Pont-d’Ain sur la rive droite de l’Ain, traversée par l’A49 qui franchit l’Ain à l’est. La commune est également traversée à l’ouest par le Suran qui s’y encaisse. Elle accueille les constructions Floriot (100 sal.), un Intermarché (50 sal.) et a une centrale hydroélectrique. On y voit les ruines d’un château au sud de la commune, près du hameau de Thol. Celui-ci eut un camp militaire de 14 ha qui avait accueilli en 1943-1944 l’école militaire d’Autun, et plus tard de nombreux internés, dont des combattants algériens puis des insurgés de l’OAS. La population a augmenté de 550 hab. après 1999 (+43%).
Poncin (1 740 Poncinois, 1 977 ha dont 581 de bois et 32 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton, 27 km OSO de la ville et 26 km au SE de Bourg-en-Bresse. Le village est sur la rive gauche de l’Ain au confluent du Veyron, lequel est issu d’une profonde reculée dans laquelle s’engage la route D1084 vers Nantua. La commune accueille une usine de marquage et impression sur plastiques Tiflex (160 sal.), un entreposage GXO (45 sal.); un collège public, une fruitière à comté. Son territoire s’étend aussi au sud du Veyron et sur la rive droite de l’Ain, que l’A40 traverse par un grand viaduc juste au nord du village. En amont, un barrage et une usine électrique sont près des hameaux d’Allement (rive droite) et de La Cueille (rive gauche). Le barrage d’Allement date de 1960; il a 35 m de haut et 229 de long et retient un lac de 225 ha et 19 Mm3; la centrale a une puissance de 32 MW et fournit 110 GWh/an. La population communale progresse un peu depuis les années 1970 (1 150 hab.) mais elle avait largement dépassé les 2 000 hab. au 19e s. Elle a augmenté de 290 hab. après 1999.
Mérignat (140 hab., 317 ha), à 6 km NNE de Jujurieux, a quelques vignes de l’appellation vins-de-bugey-cerdon. Le Veyron, suivi par la D1084, longe la commune au nord.
Cerdon (790 Cerdonnais, 1 230 ha dont 481 de bois) est un pittoresque village au fond de la reculée du Veyron, 9 km au NE de Jujurieux. C’est un ancien village de dinandiers (musée de la cuivrerie) et de vignerons, avec une spécialité de rosé doux, à base de poulsard et de gamay, et une petite production de mousseux; l’appellation vdqs vins-de-bugey-cerdon intéresse 8 communes (250 ha), dont 65 ha à Cerdon même, deuxième commune du département par la superficie en vignes. Le territoire est riche en grottes, dont certaines ont servi de caves à fromages; au sud, s’ouvre la belle gorge de la cluse du Préau où coule le Bief de la Fouge, et où subsistent des restes de l’ancienne abbaye d’Épierre. Sur la route de Nantua en montagne, a été érigé un monument aux morts du maquis de l’Ain et du Haut-Jura. Au-delà à l’est, se voit l’une des éoliennes du parc de Monts de l’Ain dont Izenave a la plus grande part. Cerdon a donné son nom au petit pays qui l’entoure et qui se distinguait notamment par ses vins. La population communale, en fort recul depuis les 1 800 hab. de 1850, devenue stable après 1975, a gagné 110 hab. après 1999.
Labalme (220 Balmérans, 880 ha dont 424 de bois), 14 km NE de Jujurieux sur la D1084, a son village à 589 m sur le plateau qui domine Cerdon au NE, et compte plusieurs des grottes du Cerdon, conformément à son nom; +80 hab. après 1999.
Saint-Alban (190 Saint-Albanais, 808 ha) est à 13 km NE de Jujurieux à 527 m, avec deux hameaux principaux, Chamagnat (mairie) et le Mortaray un peu à l’ouest. Au SE, le Rocher de Saint-Alban fait promontoire au-dessus de la vallée du Veyron, avec une église ruinée, et a donné son nom à la commune, qui fut Alban-sur-Cerdon en 1790. L’A40 (autoroute des Titans) traverse le finage au NO. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.
Challes-la-Montagne (190 Chaléens, 765 ha) est à 15 km au NE de Jujurieux à 494 m; hameaux de Cizod et Sameyriat au SO, cascade du Petit Gland tout au nord. Le finage atteint à l’ouest le sommet du versant gauche de l’Ain mais non la rivière. La mention la-Montagne n’a été apportée qu’en 2006.
Serrières-sur-Ain (140 hab., 818 ha dont 285 de bois), 17 km au NE de jujurieux, est un petit village sur la rive gauche de l’Ain, agrémenté par le lac de barrage d’Allement; il avait 450 hab. autour de 1850. La D979 y traverse l’Ain par un pont routier construit en 1960, fait d’une seule arche de béton de 122 m de portée, pour remplacer un pont suspendu de 1834 noyé par le lac. Le finage s’étire tout au long du versant gauche de l’Ain, incluant le hameau de Merpuis face aux aménagements de loisirs de Chambod et de son île (mais sans accès). La commune a été créée en 1828, avec 450 hab.; elle est passée au-dessous de 100 en 1960 et n’avait que 80 hab. en 1999.